Dall’Interno the movie
“This film is a live performance realized independently from the dance show itself, during two public representations at the ” Théatre de la ville “, Paris, in April 1998. The dance and the film are two separate works, each of which stands on its own, and which together convey a message left to be scrutinized by the beholder.
The story is about madness and normality throughout the 20th century, its wars and its revolutions, and at the same time its love stories, as beautiful and complex as Bob Dylan sings ” I hate myself for loving you “. Around Carolyn Carlson and a dozen dancers who she leads, is playing the history of our lost century, the never ending rhythm, the peaceful moments, the chaos and the hopes the new millennium evokes.
Whisked away by the movement and the sound, the itinerary of dancers sculpting space and time to express profound and eternal feelings all the while accompanied by the music of the cult singer Bob Dylan and other mystical and joyful modern music by Jean Schwarz, we share the joy and the pain through to the finale “Forever young”.
Intention note:
I wanted to create in this film an authentic gesture, in symbiosis with the technique of Carolyn, namely “to reveal an innate musicality, a vigor and a capacity to dare”*, in a spirit of improvisation necessitating a technical mastery of the body, the breath, the heart and the soul.
Nothing was preprogrammed, I wanted to deliver here the cinema-trance which this performance took over in me. This regard, taken from a ” live ” staging without deduction, outside of classical conventions of filmed theater, inherited techniques from ” direct-cinema/cinéma vérité” and the shooting in sequence plan, demonstrates a plastic and a narrative continuity able to sublimate the space and even the time of the representation, by ephemeral nature.
My desire was to transcend this performance and to give it another life beyond the closed doors of its production and in another form, focusing in on the movement and the exchange between these different art forms. That this realization reaches the beholder who serves as a living receiver for the communion of thought, the eternal quest of humanity, peace, youth and love restored.”
Marc-Arnaud Boussat, 1999.
“Ce film est une performance en « live » réalisée independamment de la danse elle-même, pendant deux représentations publiques au ” Théâtre de la ville ” à Paris en avril 1998. La danse et le film sont deux travaux séparés, chacun a sa propre position, et ils transportent ensemble un message que le spectateur peut interpréter à sa façon.
L’histoire tourne autour de la folie et de la normalité à travers le 20è siècle, ses guerres et ses révolutions, et en même temps est une histoire d’amour, aussi belle et complexe que Bob Dylan chante ” I hate myself for loving you ” (je me hais de t’aimer). Autour et sous la conduite de Carolyn Carlson, une douzaine de danseurs évolue, jouant l’histoire de notre siècle bientôt perdu, avec ses rythmes éffreinés comme ses moments de paix et tous les espoirs que le nouveau millénaire suscite, le plus vivace étant d’être toujours jeune.
Nous suivons au long de ce spectacle, accompagné par ce chanteur culte qu’est Bob Dylan pour toute une génération, et d’autres musique modernes mystiques et joyeuses de Jean Schwarz, l’itinéraire de ces danseurs sculptant l’espace et le temps source de sensations explicites comme de sentiments profonds et éternels.
Note d’intention:
J’ai voulu créer dans ce film un geste authentique, en symbiose avec la technique de Carolyn, à savoir “révéler une musicalité innée, une vigueur et une capacité d’oser”* , dans un esprit d’improvisation nécessitant une maîtrise technique du corps, du souffle, du coeur et de l’âme. Rien n’a été préprogrammé, j’ai voulu livrer ici la transe cinématographique dans laquelle ce spectacle m’a plongé. Ce regard, habité d’une mise-en-scène « live » et sans retenue, hors des conventions classiques du théatre filmé, hérité des techniques d’improvisation du « direct-cinema/cinéma vérité » et du tournage en plan séquence, manifeste une plastique et une continuité narrative propre à sublimer l’espace et le temps même de la représentation, par nature éphémères. Mon désir était de transcender cette performance pour lui donner une autre vie au-delà du huis-clos de sa production et dans une forme autre, mais toujours dans le mouvement même de l’échange entre ces différentes formes d’Art. Que cette volonté trouve chez le spectateur le receptacle animé d’une communion de pensée, éternelle quête d’humanité, de paix, de jeunesse et d’amour restaurés.”
Marc-Arnaud Boussat, 1999.
XXIII International Art Film Festival,
United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO), 1999
“Spectacle, Theatricality, Dance” Award